Spécifique du Lapin européen Oryctolagus cuniculus, appelé aussi Lapin de garenne.
Le lapin de garenne est l’espèce souche de tous les lapins domestiques, avec de nombreuses races et variétés obtenues par sélection, y compris des lapins nains.
Description de la maladie hémorragique virale du Lapin
La maladie hémorragique virale du lapin, appelée également VHD ou RHD (pour Viral haemorrhagic disease ou Rabbit haemorrhagic disease) est une maladie infectieuse hautement contagieuse qui affecte spécifiquement les lapins domestiques et sauvages de l’espèce Oryctolagus cuniculus.
Elle est provoquée par un calicivirus du genre lagovirus et constitue la première cause de mortalité du lapin de garenne
L’apparition de la VHD dans les populations indemnes est responsable d’épizooties caractérisées par des taux de mortalité élevés (jusqu’à 90 %).
Ce virus provoque une hépatite aiguë qui entraîne souvent une insuffisance hépatique, une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et la mort. L’affection étant fulgurante, c’est une cause fréquente de mort subite.
Caractérisée par deux variants VHD1 et VHD2. VHD2 est un nouveau variant depuis 2010 qui est maintenant majoritaire.
Un peu de culture
Le premier variant VHD1 a été découvert pour la première fois en Chine en 1984 et s’est propagé dans le monde entier très rapidement. L’introduction du virus a été malveillante en Australie et Nouvelle-Zélande pour éradiquer des populations de lapins autochtones.
Un deuxième variant VHD2 a été découvert en 2010 en France. Ce nouveau variant s’est propagé extrêmement rapidement et circule actuellement activement en France.
Le foin peut être contaminé par des excréments de lapins de garennes atteints ou contaminés par des excréments de vecteurs intermédiaires.
D’autant plus que les virus peuvent survivre pendant des mois dans l’environnement extérieur.
Les modes de contamination
Le virus est le plus souvent transmis par voie orale par contact direct ou par contact indirect avec l’ingestion de végétaux contaminés par des sécrétions car le virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur : jusqu’à 4 mois.
Des prédateurs (renards, putois, chiens, oiseaux charognards) peuvent être des vecteurs mécaniques et propager le virus sur de grandes distances sans être atteints eux mêmes. Le virus est alors excrété dans les selles.
Des insectes piqueurs peuvent également être des vecteurs de contamination.
La vaccination dès 2 mois
En règle générale, il est recommandé de vacciner dès 8 à 12 semaines d’âge, puis de faire un rappel annuel. Il existe des vaccins combinés avec la myxomatose et, heureusement, un nouveau vaccin pour la nouvelle souche. Ces vaccins sont très protecteurs.
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